Les frères Gutiérrez remettent le couvert chez Dan Auerbach avec le même bonheur et cette réussite insolente qui fait entrer le coucher de soleil dans votre salon, même volets fermés. Si le son est désormais clairement identifiable, le duo helvético-équatorien évite la redite, avec une approche un brin plus électrique sur certaines guitares rythmiques où chaque accord plaqué sur les temps fort laisse résonner la Wah de manière plus marquée, tout en développant cet éternel et magique propos à la fois psychédélique et désertique à la saveur unique.