Quand certains en tiennent une couche, Caleb Landry Jones, lui, les empile, et pas qu’un peu. Bricolés entre deux films, les disques de l’acteur Texan (c’est déjà le quatrième) sont autant de cabinets de curiosités (dis)tordus, peuplés d’araignées aux plafonds et de cafetières fêlées, et ses chansons des capharnaüms labyrinthiques aux mille recoins, flirtant allègrement avec les limites de la folie dans une effusion psychédélique, glam et baroque qui déborde de partout. De l’autre côté du miroir, Lewis Carroll doit adorer…