L’éminence noire de JC Satàn (Bordeaux) sort un disque solo : une capsule confinée, pour tromper l’ennui ? Peut-être ; à moins que ce ne soit le début de quelque chose de grand. En rajouter une couche dans le déluge sonore n’aurait été que surenchère. Alors Arthur prend la tangente, se dévoile, dans une sorte de pop toujours un peu sinueuse, harmonisée, référencée (Beatles, Kinks…), un peu rétro, à moins que ce ne soit juste intemporel, dans des titres sophistiqués, mais jamais vaniteux. « So Far So Good » : « jusqu’ici tout va bien ». On a envie d’y croire. Encore un peu.
Flavien Giraud