Morceau d’ouverture et premier single tiré du légendaire « Images And Words », Pull Me Under est un incontournable de Dream Theater, passé de plus de 8 minutes sur album à moins de 5 minutes pour être diffusé à l’époque sur MTV.
La guitare
S’il n’est pas encore le guitariste de renom qu’il est devenu aujourd’hui, Petrucci avait déjà tapé dans l’œil de certaines marques. Ibanez s’est vite mis sur les rangs et a fourni plusieurs modèles RG au musicien. L’une d’entre elle deviendra son modèle signature, la JPM, avec deux humbuckers DiMarzio (un Steve’s Special au chevalet et un Air Norton au manche) et un chevalet vibrato Lo-Pro Edge. Si vous avez une guitare équipée de deux micros humbucker sans forcément posséder une Superstrat, vous serez parés pour jouer ce morceau. À l’époque de l’enregistrement de l’album, John joue avec des cordes .009-.046 et est déjà adepte du médiator Jazz III. En 1999, Petrucci quitte Ibanez pour Music Man, à qui il est resté fidèle depuis.
Le son
Pour un son clair avec un Chorus de référence, quoi de mieux que l’ampli Roland JC-120 ? C’est le choix de Petrucci en studio. Choisissez une pédale de Chorus simple pour rejouer l’introduction, et n’abusez pas trop de la profondeur ni du taux de l’effet. Nous avons choisi ici un modèle de TC Electronic, la pédale Corona, avec le preset Clean de Petrucci disponible en TonePrint mis à disposition par la marque (programme comme appli). Pour le son saturé, Petrucci a toujours été un adepte de Mesa Boogie. S’il utilise aujourd’hui son propre modèle signature, le JP-2C, il est d’abord passé par le préampli Triaxis, qui lui permettait d’obtenir une large palette de sons, dans la boucle duquel se trouvait un Delay TC Electronic 2290 surtout utilisé pour les solos. Si vous utilisez le canal saturé de votre ampli et qu’il possède une boucle d’effets, placez-y votre Chorus et votre Delay. Si ce n’est pas le cas et que vous obtenez votre son grâce à une pédale de saturation, placez les effets au sol dans l’ordre du schéma ci-dessous.
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