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BROKEN WITT REBELS - La nouvelle sensation du rock anglais vient de Birmingham

Avec un premier album éponyme d’excellente facture, les Anglais de Broken Witt Rebels ont réussi leur examen de passage dans la catégorie classic rock. Des bons élèves, certes, mais avec ce petit quelque chose en plus qui les différencie de la masse. Propos recueillis par Olivier Ducruix - Photo : © Erin Brook

Votre premier album est un patchwork de titres parus sur vos premiers EP ou qui ont fait l’objet de sorties confidentielles et de morceaux plus récents. Comment avez-vous fait pour garder une homogénéité ? James Tranter (guitare) : Effectivement, notre premier album est en quelque sorte une compilation qui résume bien toutes les années que nous venons de passer ensemble. La plupart des anciens morceaux présents sur le disque, nous les jouons toujours en live, et ils ont contribué à façonner notre son actuel. Les nouveaux sont dans la même veine, mais avec une certaine évolution, comme par exemple des arrangements un peu électro. D’autres titres sont un peu plus durs aussi. Cela fait un bon mélange et une bonne présentation du groupe. Nous avons aussi travaillé avec le même producteur, Tom Gittins (qui a bossé, entre autres, avec Robert Plant. Ndr), ce qui a pas mal aidé pour garder cette fameuse homogénéité. Il s’est beaucoup investi depuis que le groupe existe.

La musique de Broken Witt Rebels sonne très classic rock, mais avec une approche assez moderne du genre. Est-ce une définition qui te convient ? Totalement. Notre chanteur, Danny, est un grand fan des chanteurs soul des années 60, de Joe Cocker aussi. Et comme nous sommes un groupe de Birmingham, la ville natale de Black Sabbath, nous aimons tous les gros riffs bien heavy (rires). À côté de ça, nous nous intéressons aussi à des choses plus récentes. Je pense, par exemple, aux Arctic Monkeys, un groupe qui fait l’unanimité chez Broken Witt Rebels.

On pourrait aussi citer les Kings Of Leon, surtout au niveau de la voix et pour certains plans de basse… C’est drôle que tu dises ça, parce que Danny et Luke, le bassiste, ont toujours été de gros fans de ce groupe. Même si nous n’avons jamais essayé de les copier, c’est un immense compliment d’être ainsi comparé aux Kings Of Leon. Après, je pense que nous avons un côté plus lourd qui nous différencie de ce groupe.

En tant que guitariste, as-tu également été influencé par des groupes de classic rock quand tu as débuté l’instrument ? Lorsque j’ai commencé à jouer de la guitare, vers l’âge de 10 ans, j’ai été logiquement influencé par l’univers musical dans lequel j’ai grandi. Mes parents écoutaient Jimi Hendrix, Pink Floyd, les Rolling Stones, Eric Clapton, Led Zeppelin. Question jeu, j’ai bien sûr été grandement marqué par Hendrix. Je trouvais ses solos, qui pouvaient parfois durer 10 minutes sur certains morceaux, incroyables et inventifs. Mais le guitariste qui a le plus compté est sans doute celui de Fleetwood Mac, Lindsey Buckingham, avec sa technique de picking hors norme.

Tu joues sur Gibson, une marque que tu sembles vraiment apprécier. Quelle serait la guitare de tes rêves ? Sans hésiter, une Gibson ES-345 en finition Olive Green. C’est une guitare équipée d’un Bigsby et d’un Varitone. Je ne l’ai jamais essayée et j’avoue avoir craqué pour ce modèle uniquement à cause de la couleur. Je la trouve terrible !

Zoom matos

  • Gibson ES-335 Luther Dickinson
  • Epiphone Casino
  • Fender Blues Junior Tweed Limited Edition
  • Ibanez Tube Screamer
  • Jim Dunlop Wah
  • Electro-Harmonix POG



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Olivier Ducruix
18/3/2018
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