Avec les morceaux à tiroirs et les instrumentations opulentes et osées de « The Mother Stone » (2020), l’acteur texan Caleb Landry Jones faisait une entrée en fanfare remarquée, tel un Monsieur Loyal d’un cirque psychédélique déviant, héritier des Beatles expérimentaux, des Pretty Things de « SF Sorrow », des excentricités de Syd Barrett ou de Frank Zappa… On retrouve ici cette folie pop foisonnante, avec un éventail de voix schizophrènes et cette façon fascinante de prendre la tangente sur un coup de tête. Ce garçon a plus d’un tour dans son sac. Bonne nouvelle, ce « Gadzooks » est un Vol.1. Vivement la suite.
Flavien Giraud