Entre freak-show glam psychédélique et rock’n’roll circus luxuriant, hanté par les fantômes de Barrett, Lennon, Zappa ou Skip Spence (liste des allumés non exhaustive), on a souvent l’impression qu’ils sont plusieurs dans sa tête ! Caleb Landry Jones fait des disques comme il choisit ses films : emprunts de folie, chassant l’ennui avec mille idées à la seconde, et il suffit d’un rien pour qu’un morceau vrille, dévisse, sursaute ou fasse volte-face, sans qu’on sache où il nous emmènera, ni par quel chemin détourné. Après « The Mother Stone » (2020) et « Gadzooks Vol.1 » (2021), le Texan continue d’affirmer un univers foisonnant, aussi fascinant qu’inquiétant.
Flavien Giraud