L’album live est un exercice que le père Townsend maîtrise à la perfection, au risque de parfois livrer des disques trop « parfaits », qui ne tranchent pas assez avec les versions studio. L’expérience « Empath » ne lui a apporté que du bon. Sur cette tournée, Devin ne voulait pas de clic ou de samples pour remplir la performance comme sur l’album. Grand bien lui en a pris. Le tout sonne plus live (heureusement) et plus organique. Plus groovy et calme aussi. Mais ça, ce sera sûrement le boulot des deux volumes qui suivront, à moins que la crise du coronavirus ne perturbe ses plans. Guillaume Ley