Si la marque de Mike Matthews est née en 1968 avec le PLB-1 Linear Booster, c’est la pédale sortie l’année suivante qui va faire d’Electro-Harmonix une référence incontournable : la Triangle Big Muff.
la première version de la célèbre « Triangle » Big Muff doit
son petit surnom tout simplement à la
disposition des potards. Un
son de légende, devenu rare
et cher (certaines Big Muff
de l’époque se négocient entre 500 et 800€). Il est donc logique que cette réédition fasse tourner les têtes. Quel son ! C’est tellement musical ! On a le grain de la Fuzz, mais moins agressif qu’avec la classique Pi (rééditée au format Nano en 2013), surtout dans les aigus. C’est plus rond, plus moelleux. Un peu moins musclé à l’arrivée, mais toujours avec un sacré sustain. Soudain, on a envie d’avoir le woman tone de Clapton, ce son typique de l’époque Cream, ou de jouer le gimmick qui accompagne le riff d’American Woman des Guess Who. On l’aura bien compris, vintage ! Mais vintage chaleureux, à la fois doux et suffisamment sale pour se faire une place entre l’Overdrive plus sage et la distorsion avec plus de gain, mais un peu plus
de raideur. On fait chanter avec le même bonheur stack à lampes, combo à transistor ou modèle hybride, et ce avec des micros simples, des humbuckers, des P-90 et des micros Jazzmaster, sans jamais être déçu. Comme avec la Green Russian sortie en 2017, la Triangle va fusiller la concurrence qui croyait mieux faire pour 3 fois plus cher. Rendons à César... Guillaume Ley
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