Alors, le dernier Ghost ? Et bien, comment dire ? Il est encore plus... pop. C'est un véritable concept album, limite rock progressif, qui n'a de moyenâgeux que les sujets abordés (mise à part la mélodie de Helvetesfonster), et qui commence plutôt bien avec une paire de titres efficaces (Rats, Faith). Seulement voilà, le sirop et le sucre s'invitent un peu trop souvent dans le menu final. Parce que oui, ça sonne quand même eighties dans les arrangements, solo de saxophone compris (Miasma). Certes, c'est cohérent avec l'évolution qu'à voulu suivre son leader maximus et ça risque fort de casser la baraque tant c'est bien réalisé. Mais avons-nous vibré pour autant ? La question reste entière et la réponse appartiendra à chacun... Guillaume Ley