Dans son troisième album produit façon brut de décoffrage par Sylvia Massy (System Of A Down, Tool, Melvins…), oscillant entre formats pop – mais toujours avec une conséquente dose de fuzz – et expérimentations sonores, God Damn balance avec une hargne de tous les instants un mélange hautement explosif de grunge, de noise, de garage et d’indie rock. Une belle brochette de styles sur le papier et pourtant une belle homogénéité au final. Si certaines références sont parfois évidentes (Metz, Queens Of The Stone Age, The Eighties Matchbox B-Line Disaster), le trio anglais fait preuve d’une identité musicale affirmée et d’un indéniable savoir-faire pour vous scotcher les neurones à grand renfort de riffs destructeurs. Du pur bonheur.
Olivier Ducruix