Comme tant d’autres en 2020, il leur a fallu composer ces titres à distance, mais la pandémie n’a pas eu raison de leur créativité. Au contraire, Sam Fogarino (rythmiques précises, percutantes et amples), Paul Banks et son grain de voix profond, et Daniel Kessler (tisserand d’arpèges mélodiques et d’entrelacs de riffs incandescents) semblent en pleine possession de leurs moyens sur ce septième album. Le trio ménage ses ambiances et soulage son nuancier de noir, avec cette manière subtile d’installer des climats et d’amener des climax… sans faire semblant.
Flavien Giraud