Sans se départir de son image de folkeux solitaire à longue tignasse, Israel Nash prend plus que jamais ici les atours de sérieux challenger pour rejoindre le club fermé des rénovateurs de l’americana emmené par Kurt Vile et Adam Granduciel (The War On Drugs), s’inscrivant dans la lignée Petty-Springsteen-&-Co. Même si certains continueront sans doute de lui préférer la beauté brute de « Rain Plans » (2013), on sent battre ce cœur étasunien sur cet « Ozarker », centré sur ses racines (le Missouri) et dont la production sonne comme l’Amérique à ciel ouvert.