Si le blues-rock est depuis ses débuts clairement son fonds de commerce, le sympathique et souriant Jared James Nichols a décidé d’emmener sa musique vers d’autres contrées sonores. Mais n’allez pas croire pour autant que le Californien a succombé aux sirènes du rock mainstream. Le côté sauvage est toujours bien présent, tant dans la production très seventies – et sans fioriture – que dans le jeu de guitare puissant et racé du nouvel ambassadeur de Gibson. Un troisième album d’excellente facture, rock’n’roll à souhait, quelque part entre Ayron Jones et les premiers disques de Lenny Kravitz.