Le boîtier, les boutons et le graphisme « mythologique » de cette Minos ne sont pas sans évoquer les effets Walrus Audio. Inspiré de la Tone Bender MkII et de la Super-Fuzz, le circuit est basé sur un trio de transistors au germanium. Explications.
Le son de la KMA Machines Minos est assez ouvert, allant d’un Overdrive léger à une Fuzz bien agressive, mais dans un esprit plus « vintage ». On dose à la fois Input et Anger, avec plus ou moins de l’un ou de l’autre, comme on le ferait avec deux étages de gain. Un peu de souffle avec ce dernier à fond, mais généralement, on ne met pas une Fuzz à fond pour écouter le silence ! On est surpris à la fois par sa réserve de puissance quand on monte le niveau d’entrée et par sa facilité à réagir à la dynamique du jeu aux doigts. Son utilisation est plutôt complexe pour une Fuzz avec sa paire de sélecteur (Cut et I/II/III) et le choix de proposer un réglage du niveau d’entrée (Input) qui influe grandement sur le gain général. Mais on y gagne en souplesse d’utilisation pour adapter la pédale à son environnement (micros de la guitare, ampli...) avec le Cut à gauche (deux positions) agissant sur les aigus et les trois positions de celui de droite pour gonfler plus ou moins les basses. Une paire de trim-pots internes permet en outre de changer le caractère en modifiant le bias des transistors. Bref, beaucoup de possibilités à disposition pour une pédale de caractère. Marco Peter - Photo : © Olivier Ducruix
Caractéristiques