Du rock progressif qui tient la route face aux monstres anglais et américains de genre, avec une réussite insolente, ça se fête. Si les mélodies vocales font penser à Spock's Beard et l’approche de certains morceaux à du Marillion, Lag I Run n’hésite pas à livrer un contenu avec des guitares musclées et des sons de basse énormes (l’ombre de Geddy Lee de Rush plane sur Caught In The Rainbow). Fourni comme un vrai album du genre (avec une chanson de 15 minutes en guise de fermeture), « Vagrant Sleepers » promet de longues heures d’écoute avant d’en faire le tour. Guillaume Ley