Après « El Dorado » qui marquait ses débuts solos et une rupture stylistique dans sa discographie axée blues rock (tendance sudiste), Marcus King s’essaie avec le talent qu’on lui connaît au classic rock. La production aux petits oignons est assurée par Dan Auerbach de The Black Keys, qui était déjà l’alchimiste de son précédent album. Et quand deux magiciens dans leur domaine respectif se rencontrent, cela fait forcément des étincelles puisque « Young Blood » nous permet de découvrir un nouveau Marcus King, sobrement rock et brut de décoffrage. Transfusion réussie.
Florent Passamonti