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MOOER MICRO PREAMP - Du gros son miniaturisé

Une révolution que ces nouveautés proposées par Mooer qui, en modélisant de grands standards de l’amplification sous la forme de mini-préamplis à deux canaux, réussit à réunir qualité sonore et facilité d’utilisation dans un petit format pédale.
Après avoir « copié » plus d’un effet célèbre, puis développé ses propres produits, Mooer frappe un grand coup en se lançant dans l’émulation d’amplis célèbres (les références sont même indiquées sur les boîtes !), à l’instar de Tech 21, Wampler ou JHS. Le fabricant chinois a décidé de taper très fort, en profitant des progrès du numérique, au-delà du simple format mini de ses pédales : dix modèles sortent d’un coup (numérotés de 1 à 10). Nous en testons ici cinq,
 plus précisément les modèles hi-gain. Ils possèdent 
tous cinq potards, une diode, un footswitch... pour des émulations à deux canaux et quatre sons différents, si, si ! On vous explique le concept. Branchez votre pédale dans un ampli, enclenchez l’effet en appuyant sur le footswitch. La diode s’allume en bleu. C’est le canal clair. Réglez votre son. Appuyez sur la diode. Elle devient rouge. C’est le canal saturé. Si vous appuyez à nouveau sur la diode, vous repassez en canal clair (bleu). Vos potards ne sont plus sur 
la même position (car vous les avez bougés sur le canal saturé) et pourtant le son est le même. Eh oui, chaque réglage est enregistré par la pédale. Pratique, non ?
 Si vous appuyez sur le footswitch, l’effet s’éteint. Quand vous l’enclenchez à nouveau, il s’allume 
sur la dernière position utilisée avant extinction de l’effet (rouge ou bleu).
Mooer va plus loin En restant appuyés trois secondes sur le footswitch, vous passez en mode « ampli » plutôt qu’en mode pédale de saturation. Désormais la pédale ne s’éteint plus. Un appui sur le footswitch et vous passez tout simplement du canal clair (diode bleue) au canal saturé (diode rouge), comme sur un ampli. Dernier luxe : l’émulation d’enceinte. Maintenez la diode enfoncée pendant trois secondes et elle se mettra à clignoter. Vous avez activé la fonction enceinte. Désormais, vous pouvez relier la pédale directement à une console, une interface digitale, un boîtier de direct... et vous passer
 d’un vrai ampli, ce qui peut être
 très pratique dans certains cas (enregistrement silencieux, absence d’ampli guitare sur scène...).
 Concept génial. Mais le son ? La série propose grosso modo des pédales hi-gain et classic rock, soit deux familles de cinq exemplaires chacune. Cette fois-ci, c’est au tour du high gain de s’y coller. Pour résumer simplement, nous avons joué en clair (canal bleu, gain au minimum), en crunch (canal bleu, en montant le gain) et sur le canal saturé (rouge). Ready to rock ? Guillaume Ley
Caractéristiques

  • Type : pédale de préamplification - saturation
  • Réglages : Treble, Mid, Bass, Vol, Gain, CH/CAB
  • Connectique : Input, Output
  • Dimensions : 93,5 x 42 x 52 (mm)
  • Poids : 160 g
  • Alimentation : externe, non fournie (300 mA)
  • Origine : Chine
  • Prix : 89€
  • Distributeur : www.htd.fr

001 GAS STATION S’inspirant du Diezel Hagen, la Gas Station délivre un son moderne,
 en clean comme en saturation. Le canal clair respecte le son de votre guitare, avec un très léger creux dans les médiums. Le crunch est bon, avec ce petit côté sec, juste ce qu’il faut (mais
 pas raide) et rentre- dedans, qui fait des merveilles sur des riffs boogie. Sur le canal saturé, c’est énorme. On conserve ce son tranchant
 et précis (facile à épaissir avec l’égaliseur). Terrible pour riffer de manière surpuissante, sans que les graves ne soient baveux.


003 POWER-ZONE Nous sommes
sur les terres du Koch PowerTone. 
Le clean livre plus de médiums et d’aigus que la Gas Station, mais ce n’est jamais agressif. Côté crunch, c’est plus boueux, mais ça passe super bien avec un micro manche, pour un rendu plus fuzzy. 
Et le médium reste précis, ce qui permet de bien distinguer
 les notes. Sur le canal saturé, le côté plus gras se confirme dans le bas du spectre.
 On obtient un son plus dense, mais un brin moins hargneux qu’avec la 001. Encore du lourd.


005 FIFTY-FIFTY 3 Le célèbre EVH 5150 est ici à la fête. Un peu comme avec la Gas Station, le son clean est bien défini. Mais ce n’est pas le caractère le plus affirmé de la série. Dès qu’on crunche, c’est un régal. Un peu moins mordant que la Gas, mais plus que la Power-Zone. C’est 
à la fois épais, et avec une pointe de précision sur chaque note jouée. Le canal saturé a une niaque de dingue. Toujours épais et en même temps articulé, il permet de passer
 du palm mute au solo avec la même intelligibilité des notes sans changer de micro. Grosse sensation.


008 CALI-MK 3 Le Mesa Boogie MKIII est la base de cette Cali, dont le côté sombre s’impose d’emblée avec le canal clean. On tape même facilement dans le jazz avec 
une hollowbody. C’est pareil avec le crunch, mais c’est moins dynamique qu’avec la Gas ou la Fifty. Finalement, cette pédale est surtout l’amie des possesseurs de humbuckers. On retrouve ce côté sombre et massif sur le canal saturé, moins propice aux plans heavy, et plus orienté classic rock à gros mur de grattes. Moins facile pour le solo.


009 BLACKNIGHT Grosse baffe avec la Blacknight, inspirée par le modèle Engl Blackmore. On retrouve un son clean fidèle à l’instrument et relativement bien défini. Mais c’est dès que le crunch arrive que tout devient grandiose. Cette Blacknight délivre moins de gain que ses petites camarades, mais offre une dynamique bluffante. On sent vraiment le changement de son quand on rentre dans les cordes. Côté son saturé, c’est plus heavy à l’ancienne ,tout en étant moins sourd et agressif que sur les autres effets plus « modernes ». Comme avec la Fifty, on passe de la rythmique au solo sans effort et on peut épaissir le son en un tour de potard. Gros coup de cœur.

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Effets
Guillaume Ley
27/9/2017
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