Sorti en 2020, « Close » avait marqué le début de la mutation de OHHMS : exit les longues plages de sludge avoisinant régulièrement les 20 minutes, les textes traitant du réchauffement climatique ou des droits des animaux. Aujourd’hui, la formation anglaise se veut plus directe, plus fun aussi (tous les titres font référence à des films d’horreur). Si le sludge reste une solide base de travail pour les protagonistes, ces derniers ont judicieusement fait évoluer leur musique jusqu’à parfois fouler les plates-bandes des FooFighters. Une belle prise de risque pour un résultat final totalement réussi et accrocheur.