Guitariste discret et passionné au CV bien rempli (The Posies, Big Star, R.E.M.), Ken Stringfellow s’est trouvé de nouveaux compagnons de jeu pour assouvir son amour des belles harmonies et autres arpèges cristallins. Loin des modes en vigueur, ce premier album trouve ses influences dans un rock racé, parfois teinté de pop, cher à David Bowie (sans nul doute grâce au timbre de voix tout en nuances du chanteur Anton Barbeau), The Soft Boys, XTC, ou aux Australiens d’Hoodoo Gurus. Un joli travail d’orfèvres qui, s’il manque parfois d’un brin de folie, saura séduire les amateurs du genre.
Olivier Ducruix