De la pop toute en élégance et ambiances british, il n’en fallait pas plus pour réjouir les esgourdes de plusieurs générations à la fois. Car le combo parisien a su y faire pour réaliser un disque dans une veine vintage-moderne qui emprunte aussi bien aux Kinks ou à Herman's Hermits, tout en conservant une exécution par instants plus musclées, comme piochée chez d’autres représentants de la britpop plus ancrés dans les années 90. « Memory Lane » se déguste avec légèreté, un nuage de lait et un soupçon de parfum old-school dans le thé de 17 heures.
Guillaume Ley