Si au bout de quatre albums les Proper Ornaments font preuve d’une plus grande assurance (celle de ceux qui savent ce qu’ils font) et parviennent mieux que jamais à raffiner leur pop si élégante, c’est sans se départir de cette mélancolie presque pudique qui a toujours fait leur charme et leur identité. L’intimité du home-studio s’entend dans chaque titre du groupe londonien et crée un effet de proximité, dans une douceur ouatée qui pourrait parfois rappeler « Virgin Suicides » de Air, comme un moment suspendu, soustrait à la gravité.
Flavien Giraud