Un quart de siècle après la disparition de son illustre père Luther, Bernard Allison confirme qu’il s’est fait un prénom, tout en rendant hommage à celui qui lui a mis une guitare entre les mains (en reprenant deux chansons sur cet album). Un héritage dont le bluesman semble se détacher facilement grâce à un disque qui conjugue blues, rock et funk avec une facilité déconcertante. Rarement l’artiste aura donné une telle sensation d’aisance et de fun, comme s’il avait passé un nouveau cap après plus de trente ans d’une carrière pourtant bien remplie. Du blues qui groove comme rarement.
Guillaume Ley