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BLACK EXPLOITATION - Le Funk au cinéma


Le mouvement Blaxploitation (ou Black Exploitation) est un genre cinématographique qui a vu le jour à l’aube des années 70, aux États-Unis. À cette époque, le seul acteur de couleur réellement connu par le grand public outre-Atlantique est Sidney Poitier et la communauté afro-américaine ne se reconnaît que trop peu dans les productions hollywoodiennes.
Sous-catégorie ethnique de ce que l’on appelle communément les films de genre, la Blaxploitation s’adresse avant tout à un public urbain et noir. En 1971, 2 films marquent réellement le début du genre. Financé par les studios hollywoodiens, « Shaft », de Gordon Parks, et son histoire de détective afro-américain travaillant à Harlem, connaît un joli succès (cette production sauvera d’ailleurs la MGM de la faillite). Mais pour les puristes, le véritable début de ce genre cinématographique reste un film sorti dans les salles un peu plus tôt la même année, « Sweet Sweetback’s Baad Asssss Song ». Dans ce film, le réalisateur, Melvin Van Peebles, raconte l’histoire d’un petit gigolo de seconde zone dont la vie changera lorsqu’il tuera des policiers tabassant un leader d’un mouvement pro-black lors d’une manifestation. La suite du scénario n’est qu’une grande cavale du héros aux travers de multiples ghettos pour échapper à ses poursuivants. Avec ce film à l’antipode des productions de l’époque, des cadrages et un montage s’inspirant autant du cinéma pornographique que du psychédélisme ambiant, Van Peebles accouche d’une œuvre irrévérencieuse sur fond de problèmes ethniques et politiques. Le film sera classé X par le White Citizen Council, autrement dit la censure américaine. D’une manière générale, les bandes-son estampillées Black Exploitation, un élément plus que prépondérant du genre, regorgent de pépites funk et permettent à certains artistes d’asseoir un peu plus leur notoriété. Ce fut le cas pour Isaac Hayes avec « Shaft », mais également pour Curtis Mayfield et la légendaire et vivement conseillée bande-son de « Super Fly ». Si le genre s’est très vite essoufflé (la plupart des films de ce mouvement étant des productions peu regardantes et sur le scénario et sur les moyens mis en œuvre), il a pourtant par la suite influencé quelques réalisateurs de renom. On pense bien sûr à Quentin Tarantino et son incontournable « Jackie Brown » ou au remake de « Shaft » (2000), réalisé par John Singleton, avec dans le rôle principal Samuel L. Jackson. Olivier Ducruix

Cette Telecaster Thinline est la réplique quasi identique qu'utilisait Curtis Mayfield au début des années 70. L'intéressé jouait sur un modèle de 1969 et contribua grandement à populariser cette version de la Telecaster que Leo Fender créa en 1968.

Cette Telecaster Thinline est la réplique quasi identique qu'utilisait Curtis Mayfield au début des années 70. L'intéressé jouait sur un modèle de 1969 et contribua grandement à populariser cette version de la Telecaster que Leo Fender créa en 1968.




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Olivier Ducruix
9/4/2016
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