Avec l’esclavage en toile de fond, ce quatrième album tout en contraste explore une histoire d’amour improbable au moyen de guitares qui s’emparent de tous les styles : funk, blues, country, rock, bluegrass, hillbilly, électro… Plus qu’un simple mélange hasardeux, ce disque est une expérience alternée d’univers clairs-obscurs, où l’on passe de l’un à l’autre par surprise. Sur le dernier titre, Virginia Soils, le bluesman d’Oakland se sépare du psychédélisme de Venomous Dogma pour un chœur gospel exquis sur fond de jeu au blottleneck. Un cocktail inclassable d’une beauté rare.
Coline Billaud