Le groupe de Minneapolis enfonce le clou avec son second album, aussi sombre qu’explosif. Imaginez une sorte d’afrobeat sorti tout droit des enfers, qui parle autant aux fans de Fela Kuti qu’aux amateurs de guitares salles, jouées dans le garage sur un vieux combo qui craque. « Undying Thirst » est à la fois rythmé, pétaradant et sombre. Un son qui rappelle à la fois le groove africain, la blaxploitation et le psychédélisme le plus ténébreux, celui des mauvaises descentes. Un disque authentique, au son cru qui ne vient jamais pourrir le groove. Un voyage salement hypnotique.
Guillaume Ley