Au fil des années, Dirty Deep a toujours su faire évoluer autant son line up que sa musique. Des premiers pas en one-man band en passant par sa formule en duo, le désormais trio – depuis 2016 – a gardé le blues comme fil rouge, tout en l’habillant d’arrangements plus actuels (grunge, heavy rock, punk…) au gré des réalisations. L’une des forces de ce nouvel album, judicieusement produit par François Maigret (aka Shanka pour les lecteurs de Guitar Part) est assurément son éclectisme. Mais là où certains se perdent quand vient l’heure des mélanges ou du renouvellement, Dirty Deep reste droits dans ses bottes et fait preuve d’une indéniable cohérence. Un album solide et un bel hommage au blues, au sens le plus large du terme.