Il revient de loin. Dylan LeBlanc avait tout pour séduire les foules avec son americana racée, qui lui avait ouvert un semblant de porte vers la gloire, avant que les excès ne l’empêchent de pondre des disques aussi convaincants que son tout premier, « Paupers Field » (2010). Pour ce quatrième effort studio, le voilà qui renoue enfin avec l’inspiration. Il s'y prend autrement, mais de manière maline. « Renegade » est à la lisière de la pop eighties, mâtinée de folk, et toujours solidifiée par de vraies guitares électriques. Un parfait équilibre qui en fait un album pour un plus large public sans jamais sombrer dans la facilité.
Guillaume Ley