La coupe du monde de rugby se tenant en France semble donner des idées au bluesman néo-zélandais qui pose sur la pochette comme s’il était en plein Haka. Outre ce détail amusant, c’est surtout le côté électrique (plus qu’à l’accoutumée) de cet album qui marque, à commencer par le solide Pukehinahina d’ouverture enregistré avec The Inspector Cluzo. Grant Haua impose un son puissant qui lui va à ravir, y livre sa vision du In My Time Of Dying de Blind Willie Johnson et prouve qu’il est aussi à l’aise en acoustique qu’avec du drive plein les enceintes.