Déjà un septième album en 10 ans pour la « jeune » guitariste anglaise découverte par Dave Stewart (Eurythmics), alors qu'elle avait à peine 16 ans. Maintenant qu'elle atteint l'âge christique, Joanne Shaw Taylor délivre un blues toujours aussi musclé et enflammé dont les accents ne sont pas sans évoquer l'inévitable Joe Bonamassa. On n'ira pas jusqu'à dire que sa voix nous rappelle celle de Beth Hart (quoique), mais quelque part, on se retrouve avec un duo d'artistes en un, puisque la damoiselle chante aussi bien qu'elle joue. L'avenir du blues se conjugue aussi au féminin. Guillaume Ley