Rien ne semble pouvoir arrêter Joe Bonamassa, le marathonien de la guitare blues, qui arrive encore à nous surprendre sur « Redemption », son treizième album. Après un rapide clin d'œil à Led Zeppelin sur Evil Mama bien plus groovy que rock'n'roll, Joe nous pousse à taper du pied sur le rockabilly King Bee Shakedown. En duo, avec le barbu Jamey Johnson, il passe par la case country sur The Ghost Of Macon Jones, se fait crooner sur Pick-Up The Pieces, mais il revient toujours au blues, qu'il soit électrique (Live Is A Gamble) ou acoustique (Redemption). De jolies chœurs, une bonne section de cuivres, et de la guitare. Bref, une belle réussite. Nicolas Roque