Buzz Osborne s’était frotté à l’exercice acoustique avec une certaine réussite en 2014. Le voir revenir en compagnie de son compère Trevor Dunn (Fantômas, Mister Bungle, un peu de Melvins aussi, bien entendu) ne pouvait annoncer que du bon. On confirme. La présence de la contrebasse et de certaines ambiances de cordes ainsi que l’ajout de discrètes touches électro apportent une véritable profondeur aux chansons, qui restent crues et simples dans leur construction et les choix de production. Un album acoustique sombre, brut et en ambiances à la fois. Une réussite totale.