Difficile de résister aux charmes envoûtants de ce second album de King Woman. Dès la première écoute, l’auditeur est plongé dans un univers sombre et hypnotique, aux frontières du doom et du sludge (voire du shoegaze), balloté entre la puissance de riffs gorgés de Fuzz, un jeu de batterie – phénoménal – en roue libre, et des moments d’accalmie propices à la rêverie. Et que dire de la voix enchanteresse de Kris Esfandiari, véritable maîtresse de cérémonie à la personnalité bien trempée (pour preuve les visuels et les vidéos accompagnant la sortie du présent disque), quelque part entre Chelsea Wolfe et PJ Harvey. D’une beauté abyssale, « Celestial Blues » est une expérience immersive qui se décline en 9 chapitres aussi profonds et intenses les uns que les autres. Superbe et vivement conseillé. Olivier Ducruix
%20(1).webp)
.svg)
