Difficile de croire que Modder réalise ici son premier album tant ce dernier révèle un groupe qui maîtrise à merveille son sujet. Lourde, voire parfois presque oppressante, la musique du quintette belge emprunte ses codes à un sludge instrumental épais, avec en prime des parties de synthé – une petite originalité dans ce style qui fait ici toute la différence – toutes aussi malsaines que les riffs de guitare forcément massifs, accordage hyper grave de rigueur. De quoi donner envie aux fans du genre de coller sur leur veste en jean un patch Modder aux côtés de ceux de Monolord et de Sleep.