Après son escapade avec un collectif blues improbable sur « Lost In Paris » (Ron Thal, Robben Ford…), Paul Personne joue au « Funambule » sur sa Les Paul. Un album aussi rock que blues, où sa guitare donne constamment la réplique aux claviers, orgue Hammond et Wurlitzer en tête. Habilement, Paul survole le ciel brumeux des Doors (Les mêmes) et de Pink Floyd (Blessures) et avant de nous inviter dans la transe du rythm’n’blues (Danse). Paul ose tout et ça lui réussi. Preuve qu’il ne fait rien comme personne.
Benoît Fillette