Mené par l’hyper-actif Thomas House, les hispano-anglais de Sweet Williams maîtrisent à merveille l’art des dissonances irrévérencieuses et se fendent ici d’un mélange corrosif de noise lancinante, hypnotique, et de post-punk minimaliste, quelque part entre The Jesus Lizard et Unwound, ou même Sonic Youth. Autant dire que les puristes et autres tatillons des règles d'harmonie vont grincer des dents. Qu'importe ! Tout est permis, encore plus quand le résultat est réussi et terriblement addictif sur la longueur.
Olivier Ducruix