« C’est un nouveau groupe, on réapprend à jouer ensemble ! » Lorsque Paul (basse, claviers), le petit frère d’Arthur (guitare), a rejoint le trio, les Psychotic Monks ont enfin pu assouvir leur « envie d’aller plus loin et de faire des choses différentes. Il nous manquait quelqu’un. » Et s’ils ont intégré les codes du néo-psychédélisme rock contemporain (Fuzz généreuse, Tremolo, Reverb, tambourin, nappes de clavier, etc.) pas question de verser dans la caricature. Évoluant entre le planant, le shoegaze et le stoner, les quatre Parisiens se méfient du cliché psyché « Reverb du Twin sur 10 – même si c’est mortel ! », et nourrissent une passion pour l’expérimentation : brancher les guitares à travers un synthé Moog, les pédales de Delay dans une distorsion… Et gourmands de musique, ils délaisseraient presque leur premières amours (Black Rebel Motorcycle Club, Queens Of The Stone Age) pour leur récentes découvertes : Yak, Wand, Pond… Ils le reconnaissent, les quatre ont la chance immense de pouvoir répéter et travailler dans le studio familial en banlieue parisienne, et vivent le truc à fond, toujours fourrés ensemble (Arthur et Martin, les deux guitaristes, sont colocs et potes d’enfance). Les Psychotic Monks se veulent un groupe sans leader, démocratique, sans chanteur fixe, chacun apportant son univers et son énergie. En 2016, une tournée de 60 dates les a emmenés jusqu’à Rock En Seine et aux Bars En Trans à Rennes. Un nouvel EP devrait suivre début 2017.