Une boîte en métal qui n’est pas une lunchbox, mais une vraie tête à lampes au format généreux, avec un poids plume et un son incroyable. C’est du pur made in France.
Ce qui marque avant tout avec un tel ampli, c’est le look, puis la prise en main. Chacun ses goûts, mais le tout aluminium, il faut reconnaître que ça en jette, surtout avec la fenêtre qui permet de tout voir dans l’ampli, un peu
à la manière des Hughes & Kettner Tubemeister et Grandmeister. Puis vient
le poids : à peine plus de 6 kg, soit la moitié (voire le tiers) d’une tête de même puissance chez les autres marques. Reste donc le plus important : le son. C’est à la fois transparent, super propre, avec un rendu qui respecte l’identité de l’instrument, mais sans jamais sonner froid ni raide. Le canal normal commence à vraiment cruncher si on pousse le gain au-delà de la moitié du potard, mais cela reste discret et musical. Très bluesy. Le canal Bright, comme son nom l’indique, est plus cristallin. Il offre un son un peu plus serré et pointu. Comme ses concepteurs l’expliquent, c’est avec des effets branchés que ce Saint Martin brille de mille feux. C’est vrai. Les saturations sont énormes, qu’il s’agisse de Drive ou de gros high gain. L’égalisation de l’ampli est discrète (à moins de tout pousser à fond) ; ce qui permet de légers réajustements tout
en douceur. C’est magique. La boucle d’effet fait très bien son travail avec les modulations et les spatialisations. Mais surtout, tout se fait en silence, même à fort volume. Ni buzz ni parasite : du travail bien fait. Pas une faiblesse. Un vrai rêve pour les adeptes de pedalboards
à la recherche de l’arme ultime. Guillaume Ley
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