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VERDUN - Apocalypse Now

C’est sous le soleil de Montpellier que Verdun a composé son second album, « Astral Sabbath », véritable voyage cosmique post-apocalyptique. Du sludge lourd et poisseux pour amateurs de sensations fortes.

Après avoir signé le début des hostilités en 2010, livré un EP et un premier album remarqué par la presse spécialisée, et tourné aussi bien en France, qu’en Russie, au Portugal et en Suisse, Verdun se voit amputé d’un membre, non pas pendant la Première Guerre mondiale, mais juste avant l’élaboration de « Astral Sabbath ». Le départ du guitariste soliste marque assurément un tournant loin d’être négligeable pour la formation montpelliéraine. « Nous avons décidé de ne pas le remplacer et de faire des morceaux plus directs, avec moins de solos et de passages psyché, pour favoriser les mélodies et les riffs, en tenant compte du fait qu’il n’y aurait qu’un guitariste sur scène pour jouer les parties. Du coup, nous en avons mis moins qu’avant. Ce fut un gros travail, mais nous pensons avoir trouvé le juste milieu. » Du travail, il en faut également, plus qu’on ne pourrait le croire, pour maîtriser les codes du sludge, un style qui ne se résume pas uniquement à envoyer des gros riffs massifs de guitare accompagnés d’un chant venu d’outre-tombe. « Le sludge est une musique lourde et poisseuse, Eyehategod étant l’exemple le plus représentatif de cette scène. Jouer à ces tempos est un exercice loin d’être simple, chaque coup doit être précis et tu n'as pas le droit à l'erreur. Le batteur a un rôle majeur dans ce style de musique, c'est lui qui tient la baraque, et dans Verdun, le nôtre joue vraiment au fond du temps pour apporter cette lourdeur. Mais comme pour tout, à force de travail et de répétitions, tu progresses et deviens meilleur. » Il est indéniable que Verdun a franchi une importante étape dans sa carrière avec « Astral Sabbath », un album concept lorgnant du côté de la SF pour les thèmes abordés, qui conclut un triptyque commencé avec les précédentes productions du quatuor où l’amiral Masuka, cosmonaute errant dans l’espace après une apocalypse nucléaire, tient le rôle principal. La fin d’une histoire imaginaire et le début d’une autre bien réelle remplie d’attentes. « Nous aimerions tourner encore plus, faire des festivals, composer. Nous retournons d’ailleurs en studio en février 2020 pour enregistrer deux titres qui figureront sur un split. » Une prochaine mission que nous suivrons de près.

Zoom matos

  • Gibson Les Paul Studio Faded
  • Fender Custom Telecaster FMT
  • Sunn model T-100
  • Sovtek MIG 100
  • Sunn 2x15’’
  • Boss Space Echo RE-20 et CE-5
  • Electro-Harmonix Cathedral
  • Biyang Babyboom Fuzz Star
  • Joyo Phaser

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Olivier Ducruix
8/3/2020
Arbre Payday
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