Walter Trout est un survivant. Le guitariste savoure chaque année passée depuis sa victoire contre une maladie du foie qui aurait dû le tuer sans lui laisser une chance. Depuis, il enquille les albums, comme pour mieux profiter de cette nouvelle vie. Le fringant bluesman de 69 printemps revient avec un disque relativement posé, aux nombreux morceaux lents ou mid-tempo. Sans surprise dans son contenu, « Ordinary Madness » possède pourtant ce que qui fait défaut à de nombreux albums de blues contemporains, une véritable âme et une exécution authentique, auxquelles s’ajoute un son de guitare sublime. Guillaume Ley