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ROCK THE PISTES - Les Portes Du Soleil - Du 18 au 24 mars 2018

Avec une programmation éclectique et de qualité, la huitième édition de Rock The Pistes a tenu toutes ses promesses. Du soleil, de la neige, des décibels et une grosse dose de bonne humeur : la montagne, ça vous gagne ! Olivier Ducruix - Photos : © Olivier Ducruix
L’aspect hors norme de Rock The Pistes fait de ce festival un rendez-vous musical unique en France. Imaginez les difficultés techniques que les organisateurs doivent surmonter quotidiennement : montage et démontage de la scène et des infrastructures annexes (des stands de nourriture et autres débits de boissons jusqu’au matériel des musiciens), le transport se faisant par hélicoptère et par dameuse. Il ne faut bien sûr pas négliger la météo qui, selon les jours, peut être un atout de poids comme le pire des ennemis. Le début du festival fut d’ailleurs compliqué pour les concerts de Stephan Eicher et d’Alice Merton, avec quelques chutes de neige et un froid persistant. Mais lorsque l’équipe de Guitar Part a débarqué pour assister aux 3 dernières prestations des têtes d’affiche de Rock The Pistes, comme par magie, le soleil et un grand ciel bleu étaient de la partie. En musique, on appelle ça avoir le mojo.
22/03 – Triggerfinger – Les Gets/Morzine (sommet du Belvédère) Cette journée aurait pu être la plus catastrophique de la semaine. D’abord parce que les Anglais de The Horrors ont annulé peu de temps avant leur arrivée, remplacés au pied levé par Triggerfinger. Ensuite, parce qu’un groupe électrogène récalcitrant a bien failli gâcher la fête. Heureusement, tout est rentré dans l’ordre à temps et la formation belge a pu offrir aux spectateurs présents une prestation musclée et chargée en décibels durant 1h30 (les concerts se déroulent de 13h30 à 15h pour permettre aux skieurs et autres snowboarders d’arriver au début des festivités et de rallier à la fin leur station de base respective en toute tranquillité). Ajoutez à cela un cadre de rêve, un public aux anges et une organisation aux petits soins, tant pour les festivaliers que pour les médias présents. Une première journée placée définitivement sous le signe du bonheur.
23/03 – Oscar & The Wolf – Avoriaz (sommet du Stade) On appellera ça une erreur de casting. Pourtant, tout était réuni pour passer un bon moment : un cadre une nouvelle fois magnifique (une sorte d’amphithéâtre naturel tout de blanc vêtu) dominé par un soleil radieux et un DJ Loran (l’animateur de l’émission Pop-Rock Party sur RTL2) toujours aussi bon lorsqu’il faut mettre l’ambiance. Mais voilà, cela n’a pas suffi à faire oublier le piètre concert d’Oscar & The Wolf. Un charisme proche du néant, un guitariste avec un pedalboard pourtant conséquent, mais totalement absent, des séquences à n’en plus finir, on a beau se dire que musicalement, c’est bien loin de l’univers de Guitar Part, quand bien même… Quand c’est mauvais, il faut savoir oser le dire.
24/03 – FFF – Morgins (sommet de la Foilleuse) Pour cette dernière journée, on file du côté suisse du festival. Et pour clôturer cette huitième édition, les organisateurs n’ont pas lésiné sur les moyens. En préambule du concert de FFF, les spectateurs ont eu le droit à un incroyable spectacle avec 2 parachutistes atterrissant non loin des infrastructures, suivis par une paire de windsuiters qui ont fait grande sensation en survolant la scène à quelques dizaines de mètres au-dessus pour repartir en direction des Dents du Midi, un imposant massif montagneux surplombant le site. Emmenée par un Marco Prince vêtu en snowboarder, véritable pile électrique malgré les difficultés de chanter en altitude, la Fédération Française de Funk a livré une prestation généreuse et totalement en adéquation avec l’esprit du festival. Un paysage presque surréaliste pour un concert, du gros son, une présence scénique digne de ce nom (mention spéciale à Nicolas « Niktus » Baby, le bassiste, toujours aussi impressionnant, et pas uniquement grâce aux bienfaits de l’Abricotine, un redoutable alcool du coin), une setlist aux allures de best-of : le public ne pouvait être qu’aux anges, encore plus quand, juste après le DJ Loran s’est lancé dans une longue liste de remerciements adressés aux participants (organisateurs, artistes, public…), en mode raggamufin endiablé.


Au final, un seul petit regret, celui de ne pas avoir pu assister à certains concerts programmés pendant le off du festival, les distances entre chaque station rendant les déplacements longs et forcément compliqués. Cela ne nous empêchera pas d’attendre avec une grande impatience la prochaine édition de Rock The Pistes, déjà prévue du 17 au 23 mars 2019, un festival qu’on ne peut que vous recommander… chaudement.

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Olivier Ducruix
6/4/2018
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