Lancée en 2016 par 2 ingénieurs, musiciens passionnés de son, la marque Vanflet commence déjà à beaucoup faire parler d’elle grâce à des amplis surprenants. Rencontre avec Guillaume et Damien, les créateurs de Vanflet. Propos recueillis par Guillaume Ley
Guillaume et Damien se sont rencontrés à Grenoble au cours de leurs études. Leur passion commune pour la musique a raison d’une carrière pourtant toute tracée. Chacun bosse un peu de son côté, histoire d’accumuler un petit pécule qui permet de lancer Vanflet en fin d’année 2016. Depuis, les 2 compères consacrent 100% de leur temps à leur marque. « Nous avons contacté plusieurs artistes, en région normande où nous sommes localisés, ainsi que sur Paris, où nous avons pu rencontrer des guitaristes et des revendeurs
avec lesquels nous avons
beaucoup échangé, explique Guillaume. Nous voulions des musiciens qui possédaient déjà leurs effets et leur identité ». Damien précise que le travail avec
les musiciens leur a
permis de développer
un outil polyvalent.
« En Normandie, comme
ailleurs en France, il
existe déjà des types qui
reproduisent des classiques
de l’amplification avec
un véritable savoir-faire
et une vraie qualité. Nous
n’allions pas nous lancer
sur le même créneau. C’est
pour cela que nous avons
développé le Saint Martin, un ampli qui respecte le son de votre instrument et de vos pédales. Cela implique, bien entendu, le fait d’avoir déjà trouvé sa voie, en partie à travers ses effets ». L’autre challenge était celui du transport facile, d’où le choix de l’aluminium au lieu du bois pour la caisse de l’ampli comme pour celle des enceintes. Une option
qui a beaucoup plu aux musiciens-testeurs qui ont participé au projet. « On a, en plus du travail sur les soudures point par point, et le choix des composants, qui permettent d’avoir un vrai beau son de qualité, ce côté cage de Faraday, qui évite bien des soucis de parasites » ajoute Damien. Vanflet n’en est qu’au début de son aventure. Guillaume et Damien ont déjà beaucoup de nouveaux projets sur
le point d’aboutir, avant la rentrée prochaine, comme le lancement d’un petit combo, celui d’un ampli basse et la mise au point d’une tête moins chère, mais toujours en aluminium. Et si vous voulez savoir comment sonne un tel ampli, sachez qu’un exemplaire est en démonstration
au magasin L’Ampli à lampes de Paris. Demandez Nico ! « On a bossé avec Nico dès le premier prototype.
Il fait partie de ceux qui nous ont donné pas mal de tuyaux et fait
des commentaires constructifs dès
le début. Il faut absolument être en contact avec les gens qui posent la main sur le matériel, si on veut un produit en phase avec les attentes ».
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